Nos projets
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Orion
Jan van der Roost Orion a-t-il offensé les dieux par sa hâblerie, s’est-il attiré les foudres d’Artémis ou s’est-il intéressé de trop près à elle ? Les versions mythologiques divergent. Ce qui est clair, c’est qu’un scorpion géant le tua, que ses chiens le pleurèrent, et que tout ce beau petit monde fut envoyé au Ciel, les deux chiens près d’Orion et le Scorpion à l’opposé pour ne plus lui nuire. D’où quelques-unes des constellations les plus remarquables. Cette triste histoire a inspiré une marche solennelle, de style maure, très impressionnante. Un morceau évidemment indispensable pour le concert « étoilé ».
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Adios Nonino
Astor Piazzolla, arr. Klaas van der Woude Le plus célèbre tango symphonique, écrit par Piazzolla à la suite du décès de son père, et récemment revenu dans les mémoires avec le film Tangos, l’exil de Gardel et lors du mariage du Prince héritier des Pays-Bas, ici dans une version pour harmonie fortement détanguifiée (?) mais tout aussi émouvante. Savez-vous pourquoi on appelle « tango » un verre de bière additionné de grenadine ?
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A Tribute to Edith Piaf
(Milord – Hymne à l’Amour – Mon manège à moi – La vie en rose) Arr. Robert Kernen Lancé pour les 50 ans de la disparition de la plus grande des petites, un medley difficile à placer, tant les airs sont connus. Personne ne pardonne un massacre quand c’est Piaf qui est en jeu. Le solo de l’Hymne à l’Amour est sans doute ce qu’un tubiste peut espérer de plus intense à jouer. Notre interprétation lors du concert de Printemps 2015 :
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Brel
(Les Flamandes – Madeleine – La valse à mille temps – Bruxelles) Arr. Dominique Wyckhuys Est-il possible d’interpréter l’inimitable ? Peut-être, à condition de ne pas vouloir faire aussi bien, et de prendre le parti de se décaler, ce que notre Chef n’a jamais hésité à faire. Un régal pour les trompettistes (avec sourdine et wah-wah) et pour les percus (avec clochettes, fouet, cor postal, crécelle et noix de coco). Et un bijou pour ceux qui regardent leur partition dans le détail : le détenteur des droits d’auteur sur les partitions de Brel s’appelle Editions Pouchenel (Polichinelle en bruxellois) …
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A Swinkling Christmas
(Let it snow – White Christmas – Frosty the Snowman – Rudolf the red-nosed Reindeer – Happy Christmas, War is over) Arr. Willy Hautvast Huy (concert de Noël) 2010 Ne cherchez pas « swinkling » dans votre dictionnaire : c’est un composé fait de « swinging » et « twinkling » (scintillant). Et pétillant. Un joyeux medley d’airs de Noël anglo-saxons, indispensable à tout concert de circonstance. Le dernier thème rappelle furieusement Stewball, dont la version anglaise -et moins triste- remonte au XVIIIe siècle. Mais c’est fortuit. Ou pas.